Les
Technologies de L’Information et des Communications sont devenues un
Outil Essentiel de Développement, soulignent les Délégations de la
Deuxième Commission
Avec les Organismes de développement de l'ONU
Concluant
le débat sur le développement durable, des intervenants demandent une
transition urgente vers des modes de production et de consommation plus
responsables. Confirmant en cela les orientations prises en 1995 par
informatiquesansfrontières.org (NDLR).
Les
délégations de la Commission économique et financière (Deuxième
Commission) ont, ce matin, commencé un débat sur les technologies de
l’information et des communications (TIC) au service du développement
en appelant à poursuivre les efforts visant à donner à tous les pays un
accès à ces technologies pour permettre à chacun d’eux de participer à
l’économie mondiale et de bénéficier des avantages de la
mondialisation. Auparavant, les délégations avaient conclu
l’examen du point de l’ordre du jour de la Commission relatif au
développement durable.
Hommage à notre partenaire, Close the Gap
Si la cible du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI)
−faire en sorte que « plus de la moitié des habitants de la
planète » aient « à leur portée » un accès aux
technologies de l’information et des communications (TIC)− a été
atteinte pour ce qui est de la téléphonie mobile, le manque
d’infrastructures d’un coût abordable empêche encore de nombreux pays
de tirer le meilleur profit des TIC, constate le Secrétaire général
dans son rapport sur la question. Ce rapport a été présenté à la
Commission par M. Mongi Hamdi, du Bureau du Secrétaire général de
la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
(CNUCED).
Plusieurs pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) ont commencé à
définir des stratégies de développement durable se focalisant sur
l’innovation et la créativité mais, malheureusement, leurs budgets et
leurs économies faibles et vulnérables ne leur permettent pas d’aller
plus loin, a indiqué la délégation de Trinité-et-Tobago, qui
s’exprimait au nom de la CARICOM. La Communauté des Caraïbes
participe toutefois à plusieurs initiatives régionales afin de mettre
en application les résultats obtenus au Sommet mondial sur la société
de l’information (SMSI), a déclaré la délégation.
Le représentant de l’Algérie, parlant au nom du Groupe des 77 et de la
Chine, a indiqué que les États de ce Groupe accordaient beaucoup
d’importance à la mise en œuvre des résultats des phases de Genève et
de Tunis du SMSI, notamment des dispositions relatives à la gouvernance
de l’Internet. Il a appelé les États Membres à fournir tous les
efforts nécessaires pour permettre à tous les gouvernements de jouer un
rôle égal dans la gouvernance internationale de l’Internet.
« La gouvernance mondiale d’Internet doit être multilatérale,
transparente et démocratique », a ajouté le représentant de la
CARICOM.
De son côté, la représentante de Brunéi Darussalam, qui a pris la
parole au nom de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est
(ASEAN), a fait part des progrès accomplis par les pays membres de
l’ASEAN dans le domaine des TIC. Aujourd’hui, plus de 78% des
citoyens de la région utilisent les TIC, et cette industrie emploie
plus de 11,7 millions de personnes, ce qui représente plus de 32
milliards de dollars par an pour l’économie régionale, a-t-elle indiqué
en précisant qu’au moins cinq États membres de l’ASEAN ont atteint un
taux de pénétration de 100%.
Il ressort de la table ronde interinstitutions sur la communication
pour le développement, coordonnée par l’Organisation des Nations Unies
pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), que le système des
Nations Unies a acquis une solide expérience en matière des TIC et de
connectivité. C’est ce qu’a expliqué Mme Suzanne Biello, du
Bureau de New York de l’UNESCO, en présentant le rapport pertinent de
la Directrice générale de cette organisation.
Olivier VanDen Eynde de Close the Gap
Concernant la question du développement durable, examinée en début de
matinée, les questions relatives à l’énergie ont particulièrement été
abordées aujourd’hui, beaucoup d’intervenants soulignant la priorité à
donner au développement des énergies renouvelables et faisant part des
efforts déployés par leurs pays dans ce sens. L’Allemagne, qui
figure parmi les pays pionniers en matière d’énergie renouvelable, a
l’intention de doubler le montant des financements qu’elle consacre à
cette question dans le cadre de l’aide publique au développement (APD),
a indiqué sa représentante. De son côté, le représentant du
Monténégro a dit que son pays vise à atteindre un taux de
33% d’énergie renouvelable dans la satisfaction de ses besoins
énergétiques en 2020. La représentante de la Serbie a aussi
assuré que son pays accordait une grande priorité au domaine de
l’efficacité énergétique.
La République démocratique du Congo s’est également engagée à
diversifier ses sources d’énergie pour éviter de dépendre de la
biomasse, notamment en valorisant son potentiel hydroélectrique et
l’exploration des énergies nouvelles et renouvelables. La
délégation de ce pays, et celle de l’Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN), se sont aussi inquiétées des modes
non durables de production et de consommation, et ont plaidé en faveur
de la promotion de modes de production et de consommation plus éthiques
et plus responsables..
Mars 2013
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