COP
21
Paris et les Parisiens mobilisés pour le climat Par Paris.fr
Paris accueillera en décembre
prochain la COP21, la conférence internationale sur le climat.
Plusieurs dizaines de milliers de participants, de tous les continents,
travailleront à un nouvel accord pour la sauvegarde de la
planète. De mars à décembre, une série de temps forts permettra de
préparer cette conférence et de contribuer à sa réussite. Les Parisiens
seront associés et invités à participer à chacune de ces étapes.
Découvrez le programme.
La
COP21, qu'est ce que c'est ?
Chaque année, depuis la signature de la Convention-Cadre des Nations
Unies sur les Changements Climatiques en 1992, les 195 Etats
signataires se réunissent pour définir ensemble des objectifs concrets
de lutte contre les dérèglements climatiques. Aux côtés des
représentants des Etats, les ONG, les collectivités territoriales, les
syndicats, les entreprises et la communauté scientifique, participent
aux débats.
Du 30 novembre au 11 décembre, Paris accueillera la 21e Conférence des
Parties (COP21). Cette conférence est une échéance cruciale qui
représente la fin d’un cycle de négociations, en s’inscrivant dans le
prolongement direct de la grande COP de 1997, qui avait permis
l’adoption du protocole de Kyoto.
La COP21 doit établir les bases d’un nouvel accord international,
dynamique donc évolutif, applicable à tous les pays. Il engagera
l’ensemble des Nations dans une réduction globale des émissions de gaz
à effet de serre (GES), dans l’objectif de maintenir le réchauffement
mondial en deçà de 2°C.
Annick
Girardin, secrétaire d'État chargée du Développement et de la
Francophonie, Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations
climatiques et Nicolas Hulot, envoyé spécial pour la protection de la
planète résument en trois mots la COP21/CMP11.
Elle doit aussi définir les mécanismes juridiques, financiers et de
contrôle de ce nouvel accord. Ce dernier doit aussi confirmer la mise
en place du « Fond Vert », doté de 100 milliards de dollars par an à
partir de 2020, pour un développement « propre » des économies en
développement ou en transition.
Paris
porte la voix des villes mondiales dans la négociation climatique
Le rôle de Paris se veut bien au-delà de celui de ville hôte : à
l’occasion de cette conférence, Anne Hidalgo aura à cœur de promouvoir
l’action et la diplomatie des villes-monde. Aujourd’hui, 70% de la
production mondiale des gaz à effet de serre provient des zones
urbaines, qui sont paradoxalement les plus exposées aux conséquences du
réchauffement climatique. Et, en 2050, les deux tiers des 9 milliards
d’habitants de la planète vivront dans les villes.
Si les négociations qui se dérouleront pendant la COP 21 pour parvenir
à un accord global sur le climat se feront au niveau des Etats, dans le
cadre de discussions intergouvernementales, la réussite des
contributions nationales et le respect des objectifs qui seront définis
par les Gouvernements dépendent également du niveau local. Car c’est
dans les collectivités locales que se trouvent de nombreux leviers
d’action concrets, grâce aux compétences dévolues aux Maires.
Transports, logement, énergie sont autant de domaines dans lesquels il
est possible d’innover pour apporter des solutions.
Ainsi, du 4 au 7 décembre, Paris organisera en paralèlle de la COP21 un
sommet des gouvernements locaux pour le climat, sous l'égide de
Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), pour porter la voix des
villes et régions du monde entier et leur offrir une tribune unique
lors des négociations. Lieu d’échanges et d’interaction, le Conseil
Mondial de CGLU permettra de partager et construire les solutions
locales concrètes des villes pour le climat. Seront remis à cette
occasion les « Climate Leadership Awards » aux villes qui portent les
solutions les plus innovantes contre le changement climatique.
26
mars : Paris réunit les grandes métropoles européennes
Anne Hidalgo accueillera les Maires des métropoles européennes à
l’Hôtel de Ville de Paris, le 26 mars. Ils étudieront notamment une
mesure concrète, initiée par la Maire de Paris et encouragée par
l’Union européenne, qui consistera à mutualiser la commande publique
des collectivités, pour inciter le secteur industriel à développer ses
investissements dans les technologies propres et durables,
respectueuses de l’environnement.
Cette action commune des grandes villes européennes pourrait porter sur
les secteurs clés dans lesquels les villes ont un pouvoir d’achat
significatif, et où l’impact carbone est le plus important : transport
(achat de véhicules à faibles émissions carbone), bâtiment, énergie,
etc.
Paris ville durable
Paris
met en oeuvre des solutions en faveur du climat
Dès 2007, Paris a su faire preuve d’une responsabilité et d’un
volontarisme exemplaires en adoptant son Plan Climat Energie. Elle
s’est fixée des objectifs ambitieux à l’horizon 2020, au-delà des
préconisations européennes, pour diminuer son empreinte écologique et
participer activement à la lutte contre le dérèglement climatique.
A l’échelle de la capitale, le Plan Climat Energie de Paris vise d’ici
2020 :
- 25% de réduction des émissions de gaz à effet de serre du territoire
;
- 25% de réduction des consommations énergétiques du territoire ;
- 25% d’énergies renouvelables et de récupération dans la consommation
énergétique.
Se devant d'être exemplaire, la ville de Paris s'est fixée sur la même
période, pour son patrimoine et ses compétences propres des objectifs à
30%
La
mise en oeuvre du Plan Climat s’est accélérée à Paris
Ces deux dernières années ont été particulièrement importantes dans la
mise en oeuvre de ce Plan Climat, avec 70 000 m2 d’équipements publics
mis aux normes, des centaines de logements sociaux rénovés – pour un
total de de 25 000 depuis le début du Plan –, la rénovation thermique
de 100 écoles, l’accélération des travaux dans les copropriétés, le
succès confirmé de Vélib’ et d’Autolib’, et plus de 40% d’alimentation
durable servie dans les crèches.
L’évolution de la mobilité est notamment un axe fort de la
politique parisienne de réduction des émissions de polluants. En
février 2015, Paris a lancé le Plan «Atmosph’Air », d’une ampleur
unique en France, qui vise à réduire drastiquement la pollution liée au
trafic routier.
Cap
sur l'économie circulaire à l'échelle de la métropole
Les villes doivent inventer des solutions qui permettent de passer
d’une société du jetable à une société du durable. A ce titre, les
bénéfices pour le climat de l’économie circulaire sont indéniables : en
Europe, elle permettrait la réduction de plus de 14 % du total des
émissions annuelles.
Paris est particulièrement engagée dans ce domaine : elle mène une
politique efficace de prévention des déchets, elle a lancé un programme
de compostage dont bénéficient déjà 10.000 parisiens, elle a soutenu la
création de huit ressourceries-recycleries, elle pose annuellement
15.000 tonnes de granit issues de sa filière interne de recyclage des
déchets de chantier, elle a déjà récupéré 2.750 tonnes de textile, etc.
Anne Hidalgo porte aujourd’hui cette ambition à l’échelle du Grand
Paris. En lien avec ses partenaires, elle entend faire de la Métropole
un territoire pionnier, en convertissant son économie vers un modèle
vertueux, respectueux de l’environnement et créateur d’emplois non
délocalisables
Paris a lancé, le 11 mars à l’Hôtel de Ville, les Etats généraux du
Grand Paris de l’économie circulaire. Ils ont pour objectif de
généraliser l’ensemble des initiatives et de faire émerger de nouvelles
solutions, tant dans les modes de production, de consommation et de
distribution des biens et services.