Du cercle polaire au Sahara, du Japon à la Californie : la planète en surchauffe
LE MONDE | 27.07.2018 à 06h32 • Mis à jour le 27.07.2018 à 10h27 | Par Intérim (Bruxelles, correspondant), Stéphane Mandard, Rémi Barroux, Julien Bouissou (New Delhi, correspondance), Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) et Olivier Truc (Stockholm, correspondance)

Incendies, sécheresse, inondations dévastent une planète marquée par le réchauffement climatique, dû en partie aux activités humaines.

Plus de 30 0C dans le cercle polaire et plus de 40 0C en Californie, 40 0C à Tokyo, 36,6 0C à Montréal… La planète est en surchauffe. Des records absolus sont partout battus comme dans le cercle polaire, à Kvikkjokk, en Suède, avec 32,5 0C le 17 juillet ou dans le Sahara algérien, avec 51,3 0C à Ouargla, le 5 juillet. Dans la vallée de la Mort, en Californie, il a fait 52,9 0C le 24 juillet, presque autant que le record mondial de chaleur de 54 0C atteint en juin 2013 à Furnace Creek.

L’année 2018 montera-t-elle sur le podium des années les plus chaudes depuis le début des relevés, en 1880 ? Pour l’instant, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), y figurent 2016, 2015 puis 2017. D’ores et déjà, le mois de juin fut le deuxième le plus chaud jamais enregistré, selon le service Copernicus de surveillance du changement climatique du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme.
« Outre les températures exceptionnellement élevées relevées dans une grande partie du nord de la Sibérie en juin, elles étaient également nettement supérieures dans la majeure partie des Etats Unis, dans le centre du Canada, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et dans le nord de la Chine », explique l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

« Ce n’est pas une surprise »

« 2018 s’annonce comme l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées, avec des températures record dans de nombreux pays. Ce n’est pas une surprise », a commenté la secrétaire générale adjointe de l’OMM, Elena Manaenkova.
Ces canicules sont « cohérentes avec les effets attendus du changement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas un scénario futur. Ça se produit maintenant », a-t-elle insisté. Sur 131 études...

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27 Juillet 2018

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