Sommet climat de l'ONU : pour Greenpeace, "il faudrait que Macron annonce -65% d'émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030"
Le 23 septembre 2019 , modifié à 08h45, le 23 septembre 2019
Une
soixantaine de chefs d'État se réunissent dès lundi au sommet climat de
l'ONU, à New York. Les annonces d'Emmanuel Macron sur le sujet sont
très attendues, notamment par Greenpeace, qui demande sur Europe 1 une
promesse de réduction des émissions de gaz à effet de serre "de 65%
d'ici 2030".
INTERVIEW
Environ 60 chefs d'État et de gouvernement sont attendus lundi pour un
sommet climat à l’initiative du secrétaire général de l’ONU, à New
York. Antonio Gutteres a changé de méthode et écrit
personnellement à chacun des dirigeants en leur demandant d’arriver
avec des plans "concrets et réalistes". Dans ce contexte, que va
annoncer Emmanuel Macron lors de ce sommet ?
Greenpeace demande à Macron du "courage politique"
Interrogé par Europe 1, Clément Sénéchal, porte-parole des politiques
sur le climat à Greenpeace, considère qu'il faut des annonces fortes en
matière de lutte contre le changement climatique de la part du
président français. "Dans l'idéal, il faudrait qu'Emmanuel Macron
annonce 65% de réduction d'émissions de gaz à effet de serre d'ici
2030, c'est ce que demandent les ONG", espère l'activiste.
" Il faut engager une rénovation énergétique d'ampleur sur les millions de passoires énergétiques ".
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"A
minima 55%, c'est ce que demande la nouvelle présidente de la
Commission européenne et ce qu'ont préconisé les conservateurs
allemands", explique-t-il. "Ne pas atteindre ce niveau-là serait
proprement lamentable. Le Danemark vient d'annoncer -70% à
2030. Quand on a un peu de courage politique, c'est largement
possible."
Le transport, le logement et l'agriculture pointés du doigt
Et le porte-parole de Greenpeace de pointer du doigt "les trois
secteurs les plus émetteurs" de gaz à effet de serre que sont "le
transport, le logement et l'agriculture". Pour chacun de ces trois
secteurs, les recommandations de Greenpeace sont prêtes : "Il faut
arrêter avec la voiture individuelle, développer les transports en
commun, les alternatives comme le ferroviaire, taxer et surtaxer
l'aviation, le transport maritime et le transport routier. Sur les
bâtiments, il faut engager une rénovation énergétique d'ampleur sur les
millions de passoires énergétiques que compte le pays
aujourd'hui. Il faut arrêter le système agricole industriel et
passer à une agriculture écologique."
23 Septembre 2019
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