Violences sexuelles : au Congo, des maisons pour le dire
Par AFP
Le
médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabé Blaise
Compaoré, préconise le maintien temporaire au pouvoir du capitaine
Moussa Dadis Camara, chef de la junte. M. Compaoré propose la mise en
place d'un "Conseil national de transition" dirigé par le capitaine
Camara, qui sera également "chef de l'Etat" et "chef suprême des
armées". "Le Conseil national de transition est chargé de
l'organisation de l'élection présidentielle dans un délai de dix mois",
indique le document, précisant que la période de transition pourrait
commencer en décembre.
M. Compaoré, nommé médiateur dans
cette crise par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest
(Cedeao), propose également la mise en place d'un "gouvernement d'union
nationale" formé de trente membres et dirigé par un premier ministre
issu des Forces vives (coalition rassemblant des membres de
l'opposition, des syndicats et de la société civile). Dix membres du
gouvernement seront issus des Forces vives, dix du Conseil national
pour la démocratie et le développement (junte) et dix "autres"
pourraient revenir au "bloc des forces patriotiques", proche de la
junte. Selon le document, le "chef de l'Etat et tout membre du
gouvernement voulant se présenter à l'élection présidentielle doivent
démissionner quatre mois avant le jour du vote" pour se porter candidat.
Le
ministre de la communication, Idrissa Chérif, dément la présence de
mercenaires dans le sud du pays pour former des recrues favorables au
président autoproclamé Moussa Dadis Camara. Des témoins en Guinée ont
indiqué que des instructeurs militaires sud-africains mais aussi
israéliens entraînaient des recrues dans un camp de Forécariah, à 100
km au sud de la capitale, Conakry. Les Etats-Unis ont fait part de leur
préoccupation, et le ministère des affaires étrangères sud-africain a
lancé une enquête.
Novembre 2009
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