Après la mort de Kadhafi - Le CNT proclame la libération du pays à partir de Benghazi
Par All Africa



Le Conseil national de transition (CNT) a officiellement proclamé hier dimanche 23 octobre à Benghazi la «libération» de la Libye après 42 ans de règne sans partage de Mouammar Kadhafi, capturé et tué jeudi à Syrte au terme de sept mois de guerre civile, ont rapporté Reuters et le Journal Le Monde.

«Nous déclarons au monde entier que nous avons libéré notre pays bien-aimé, ses villes, ses villages, ses collines, ses montagnes, ses déserts et ses cieux», a déclaré un responsable du CNT à l'ouverture d'une cérémonie populaire organisée dans la capitale de la Cyrénaïque, berceau historique du soulèvement anti-Kadhafi. La charia, loi coranique, sera la principale source du droit dans la Libye post-Kadhafi, a annoncé hier dimanche 23 octobre le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil. «En tant que nation musulmane, nous avons adopté la charia islamique comme source du droit, donc n'importe quelle loi contredisant les principes de l'islam est légalement nulle», a-t-il dit lors du discours de "libération" de la Libye, prononcé à Benghazi.



Un peu plus tôt hier dimanche, le numéro deux du Conseil national de transition, Mahmoud Jibril, avait salué les "martyrs" morts pour libérer la Libye. Un gouvernement intérimaire d'ici un mois. Mahmoud Jibril a répété que des consultations étaient en cours pour former un nouveau gouvernement intérimaire : «Ce processus devrait prendre environ une semaine à un mois, mais il pourrait prendre plus de temps ou moins de temps que cela». Un Congrès national sera alors élu et deviendra «le nouveau Parlement à la place du CNT, qui sera dissout», a-t-il ajouté.

La fonction du Congrès national sera de «désigner le comité chargé de rédiger une Constitution, et de sélectionner le gouvernement provisoire qui supervisera le référendum» constitutionnel, selon M. Jibril. «Ensuite, nous aurons les premières élections législatives après 42 ans d'isolement de toute vie démocratique», a-t-il ajouté. M. Jibril a répété qu'il ne comptait pas faire partie du gouvernement de transition et assuré qu'il n'envisageait pas non plus de se présenter lors des différentes élections à venir.

Tout compte fait, les nouveaux dirigeants libyens sont appelés a traduire la parole en acte et surtout à réussir la réconciliation nationale.

Octobre 2011

Abonnez-vous à l'AFP

Retour aux Conflits

Retour au Sommaire

France
UniversitÈs