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Lettre ouverte à Monsieur Adama Samassékou Conseiller Spécial du Président de la République du Mali
Par
ISF - Publié le 24-04-2018 à 00:11
Nous
publions en exclusivité La Lettre ouverte du RAPEC et du Comité de
mobilisation de la Journée Mondiale de la Culture Africaine à Monsieur Adama Samassékou Conseiller Spécial du Président de la République du Mali
Monsieur,
Nous n’avons pas coutume d’écrire à nos Doyens à travers une : « Lettre
Ouverte par la voie de presse », car notre éducation traditionnelle
ainsi que nos valeurs ne nous le permettent. Après avoir usé de
plusieurs voies pour vous rencontrer sans succès, il ne nous reste que
cet ultime moyen de prendre attache avec vous, et vous prions de
l’accepter.
C’est au nom de tous les membres et sympathisants de notre ONG le
Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC) et du
Comité de Mobilisation pour la Journée Mondiale de la Culture Africaine
Afro descendante (CM – JMCA), et en mon nom personnel en tant que
Président et fondateur, que je vous adresse cette lettre ouverte.
C’est avec amertume, que nous vous adressons cette lettre ouverte, pour
vous demander de bien vouloir sursoir à « L’Appel de Bamako pour
l’institutionnalisation de la JMCA par l’UA » que vous rédigez avec vos
collaborateurs, dont nous n’avons aucunement pas été associés, en notre
qualité d’initiateur de la JMCA à la rédaction de ce texte. De plus,
personne dans notre organisation n’a été mandaté pour une quelconque
démarche faite dans ce sens.
Nous ne croyons pas que vous, Monsieur Samassekou et vos Membres de la
Conférence Africaine des Humanités (CAH) accepteraient, quels qu'en
soient les prétextes, que la Belgique après le succès de la Conférence
Mondiale des Humanités à Liège, aille demander l’institutionnalisation
de CAH aux Nations Unies, sans votre accord…
Depuis trois mois, vous et votre comité national d’organisation de la
JMCA au Mali, donnaient l’impression, que ce projet de la JMCA vient de
nulle part et qu’il peut être récupéré à des fins dont nous ignorons la
teneur.
A titre de rappel, la JMCA est une idée qui vient de John Ayité
Dossavi, fondateur du RAPEC, proposée lors du 1er Congrès panafricain
organisé par le RAPEC en collaboration avec l’UNESCO en 2011 et retenue
comme l’une des plus fortes recommandations dudit Congrès. Elle propose
que l’Afrique, Berceau de l’Humanité, se dote d’une date symbolique
pour célébrer la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro
descendante (JMCA).
Depuis plusieurs années avec le soutien de plusieurs institutions
internationales telles que : l’UNESCO, le groupe des pays d’Afrique des
Caraïbes et Pacifique (ACP), Cités et Gouvernements Locaux Unis
d’Afrique (CGLUA) et biens d’autres, le compte à rebours de la JMCA a
été lancé simultanément en Belgique et au Liban par le 24 janvier 2014,
tandis que le Togo accueillait le lancement officiel le 24 janvier
2016.
Monsieur Samassekou, si vous le permettez, la 1ère édition de la JMCA
2018 a été organisée dans plusieurs pays dont : le Bénin, le Togo, le
Burkina-Faso, le Mali, la France, le Cameroun, la Martinique... Aucun
de ses organisateurs n’a eu besoin de faire de la récupération. Où
encore moins de s’approprier du travail ardu, de toute une équipe et
cela depuis plus de 10 ans bénévolement pour la mise en place de la
JMCA.
La volonté première de notre ONG le RAPEC est de faire grandir l’Arbre
JMCA, de Bas en Haut, et de l’enraciner dans les territoires, les
villes, les cités, en gros, au cœur de la Société Civile. Un
projet issu de la Société Civile, porté par celle-ci, soutenu par les
Etats, les institutions et par toutes les bonnes volontés. Et ensuite à
son l’institutionnalisation par tous nos états.
Nous vous informons qu’une lettre sera envoyé à chacune des
personnalités qui avait fait le déplacement les 23 et 24 Janvier à
Bamako dans le cadre de la JMCA, de ne pas accepter l’association de
son nom à cette démarche unilatérale, d’institutionnalisation de notre
projet JMCA par l’Union Africaine, sans le consentement de notre ONG,
initiatrice de la JMCA.
Connaissant le sens de l’éthique et de l’équité des maliens, c’est dans
cette optique, que nous attendons de vous, Monsieur Samassékou, de
prendre attache avec nous, pour un positionnement allant dans le sens
de la justice pour faire respecter et appliquer le principe de droit.
Fait à Paris, le 2 mai 2018
John Ayité Dossavi : Président du RAPEC / CM-JMCA, Initiateur de la JMCA.
3 Mai 2018
Le Site du RAPEC
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