Indice de développement humain (IDH) : l'Afrique subsaharienne avance Par James Barma
Pour
ce qui est de la rapidité des progrès de l'IDH, l'Afrique subsaharienne
est la deuxième région du monde derrière l'Asie du Sud.
C'est
un rapport de l'ONU publié mercredi qui met en exergue cette flatteuse
réalité pour l'Afrique subsaharienne. En tête du peloton des pays
vertueux, le Rwanda et l'Éthiopie. Ils sont suivis par l'Angola, le
Burundi, le Mali et le Mozambique.
"Il n'en reste pas moins que cette région reste cependant la région la
plus inégale au monde", a indiqué la représentante résidente du
Programme de l'ONU pour le développement (PNUD), Nardos Bekele-Thomas,
lors de la publication de ce rapport à Nairobi.
"Il y a un consensus croissant sur l'objectif de parvenir à la pauvreté
zéro, mais cela ne suffit pas. Nous devons maintenir la pauvreté à zéro
pour éviter que les populations retombent dans la pauvreté lorsque se
produit un choc", a ajouté Mme Bekele-Thomas, cité par l'agence
chinoise Xinhua.
Les menaces ne sont pas éloignées pour autant
Bien que la pauvreté soit en baisse dans l'ensemble du monde, près de
800 millions de personnes risquent toujours de retomber dans la
pauvreté si des menaces telles que les crises financières, les
fluctuations des prix de l'alimentation, les catastrophes naturelles et
les conflits violents, ne sont pas prises en charge, car ces menaces
entravent fortement les progrès.
"L'impact économique mondial des violences s'est élevé à 9.800
milliards de dollars en 2013. Ce chiffre colossal représente deux fois
le PIB total de l'Afrique, ou 11% du produit mondial brut", a
d'ailleurs précisé Nardos Bekele-Thomas.
Le volontarisme gouvernemental, gage des succès à venir
"Le Kenya est déterminé à mettre fin aux inégalités et à assurer des
opportunités pour tous, notamment par le biais du système de
gouvernance décentralisé", a poursuivi le secrétaire d'État kenyan au
Plan et à la Décentralisation, Stephen Wainaina. Pour nombre
d'observateurs et notamment pour le PNUD, "ce rapport appelle à des
institutions et à des lois plus réactives pour rendre les sociétés plus
équitables et ouvertes à tous, en particulier en faveur des groupes de
personnes identifiés comme "structurellement vulnérables", souvent pour
des raisons de discrimination et d'exclusion liées à leur genre,
origine ethnique, catégorie professionnelle ou situation
socio-économique".
18 Août 2014
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