Cinq bonnes nouvelles qui augurent d'une reprise économique
Par Oihana Gabriel


Meilleurs indicateurs ou changements de politique économique de long terme; «20 Minutes» part à la recherche des signes d'une reprise même fragile....

«La reprise est là» mais elle est «fragile». Pour le chef de l'Etat, la croissance économique frémit. Pourtant, avec un chômage à 10% et des mois d’atonie, difficile de croire à l’embellie soudaine. Passage en revue des quelques bonnes nouvelles économiques qui peuvent donner un peu d’espoir.



Plus de croissance ?

La quête de croissance pourrait aboutir cette année. En février, la Commission européenne a relevé ses projections de croissance du produit intérieur brut (PIB) français à 1% en 2015, au lieu de 0,7% et à 1,6% pour 2016 au lieu de 1,5%. Un coup de pouce important qui devrait permettre de ramener le déficit public à 4,1% du PIB cette année, contre 4,3% en 2014.

Mais certains observateurs vont plus loin. Pour Xavier Timbeau, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), interviewé par Libération «si la reprise ne tarde pas trop, la France pourrait même connaître jusqu’à 1,5% de croissance cette année. A condition, que l’Europe ne se fasse pas happer par la déflation, qui continue à représenter une menace pour le continent. On est donc dans un entre-deux, mais il y a de vraies raisons d’être optimistes.»



Chômage, le début de l’inversion de la courbe ?

Si cette prévision s’avérait vraie, elle relancerait l'emploi. Selon les observateurs, la croissance doit atteindre 1,5% pour commencer à faire baisser le chômage.

Mais avant de tirer le bilan de l’année, ce début 2015 a été marqué par une bonne nouvelle. La première depuis des mois sur le front du chômage: fin  janvier, le nombre personnes inscrites à Pôle emploi sans aucune activité a reculé de 0,5%. Un signe encourageant. François Rebsamen, espère même que 2015 sera «le tournant».



L’inflation: légère remontée ?

Et du côté des prix ? Si le spectre de la déflation ne s’efface pas totalement, les chiffres de l’Insee révélés jeudi donnent du baume au cœur. Les prix à la consommation ont progressé de 0,7 % au mois de février. Une maigre compensation face au recul de 0,3 % sur un an. Encore une fois, l’amélioration est à prendre avec des pincettes: l’Insee souligne que cette petite reprise de l’inflation s’explique notamment par les soldes, un rebond des prix des produits pétroliers et une nouvelle hausse des prix des produits frais selon Les Echos.



La parité euro-dollar

Ces indicateurs, un peu meilleurs, s’expliquent surtout par des changements extérieurs à la politique française. Qui peuvent avoir un effet de levier. Notamment la baisse de l’euro. «La baisse de l’euro est nécessaire pour l’essentiel de la zone», assure l’économiste Christophe Blot à 20 Minutes. Car sa dépréciation «fait remonter l’inflation et favorise le commerce extérieur européen.» François Hollande, s’est félicité de la situation ce jeudi. «Quand il y a des taux d'intérêt bas, un euro à sa parité et des capacités pour les entreprises d'investir parce que les marges sont revenues, alors la croissance est au rendez-vous», a détaillé le Président.




Le grand plan de rachat de dette des états

Autre tremplin pour donne confiance en l’avenir: la politique monétaire européenne. Depuis lundi, la Banque Centrale européenne a lancé un grand plan de rachat de dette souveraine. Objectif? Relancer la croissance et la consommation. Pour Christophe Blot, économiste à l’OFCE, «la BCE soulage les banques et les encourage à prêter aux ménages comme aux entreprises.» BCE: «Un ménage sait que le taux de son crédit est faible et le restera».

17 Mars 2015

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