Une
option prônait la sobriété carbone avec une transformation de nos
modèles économiques, de transports et de consommation. Elle misait sur
une économie dont l’efficacité carbone exemplaire s’accompagnait
surtout d’une industrie et d’une société sous contrainte au nom du
climat.
Les projections menaient à une baisse effective de nos émissions par
une réduction significative de nos consommations et de nos usages dans
l’industrie, le secteur résidentiel et les transports. La contrainte
sur les sources fossiles d’énergie (qui représentent les deux tiers de
notre consommation finale), la réduction de la part du nucléaire, le
refus de considérer le stockage à long terme d’énergie comme une
manière de pallier les contraintes de l’intermittence du solaire et de
l’éolien imposent la sobriété carbone en contraignant le système
productif.
Changement de donne
Une autre vision, plus nucléaire, plus gazière, projetait le maintien d’une dynamique économique soutenue avec une demande...
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6 Juillet 2018
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