Planification familiale
Le continent veut élargir l'accès aux services de contraception
Par MAÃ-MOUNA GUEYE
Pendant quatre
jours, Addis-Abeba sera la capitale de la contraception. Cette ville
accueille, du 12 au 15 novembre 2013, la 3ème Conférence internationale
sur la planification familiale. L'objectif est d'élargir l'accès à la
contraception, afin que toutes les femmes qui le désirent puissent
bénéficier des services, méthodes et produits.
Considérée
comme le vaccin idéal contre les décès maternels, la planification
familiale, qui peut réduire de 25 à 30 % la mortalité des femmes qui
perdent la vie en donnant la vie, sera encore débattue lors de la
troisième Conférence internationale centrée sur cette thématique.
Cette année, Addis-Abeba, la capitale de l'Ethiopie, abrite la
rencontre qui se déroulera du 12 au 15 novembre 2013, après Kampala, en
Ouganda (2009) et Dakar, au Sénégal (2011).
Le thème de cette troisième Conférence, « Accès intégral, choix intégré
», est une opportunité pour s'interroger sur la mise en place de
programmes de planification familiale efficaces, le financement des
produits contraceptifs et les innovations dans la prestation de
services de contraception.
Il s'agira également de plancher, entre autres sujets majeurs qui
seront abordés durant cette biennale dédiée à la promotion de
l'espacement des naissances à travers le libre choix du couple, sur la
planification familiale et le développement durable, la planification
familiale et l'avortement, ainsi que l'intégration des services de
planification familiale.
Ainsi, l'occasion sera donnée aux participants de passer en revue les
progrès réalisés dans l'accès aux services et aux produits de la
contraception depuis le lancement de l'initiative de statuer tous les
deux ans sur la planification familiale.
L'objectif étant d'améliorer les faibles prévalences contraceptives
enregistrées, particulièrement dans le continent africain, et par
conséquent, de combattre les décès des femmes, qui constituent un
véritable drame. Surtout dans les pays situés en Afrique au Sud du
Sahara où sont recensés plus de la moitié des décès maternels
enregistrés dans le monde.
Des engagements pris à Kampala (novembre 2009) pour ériger la
contraception parmi les priorités nationales en passant par l'appel à
l'action lancé à Ouagadougou, au Burkina Faso (février 2011), et
sanctionné par un engagement des Etats à améliorer l'accès à la
planification familiale en Afrique de l'Ouest francophone, la
Conférence de Dakar (novembre-décembre 2011) et le sommet de Londres de
juillet 2012, des améliorations sont notées dans l'accès aux services
et aux produits de la contraception en Afrique.
26 Novembre 2012
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