La Lutte contre la Malaria peut être gagnée avec le thé d´Artemisia
I. Le contexte
La malaria tue 2.7 millions de personnes chaque année, particulièrement des enfants. Non seulement ceci cause désespoir et soucis personnels dans les familles; mais les économies de tous les pays affectés souffrent également de la disparition de personnes qualifiées et de leur absence du lieu de travail.
Les médicaments efficaces importés sont chers. La situation a été aggravée par la résistance à la chloroquine développée par le plasmodium malariae. Les nouveaux traitements combinés à base d´artemisinine sont efficaces, mais comme ils coûtent plus de USD 6.00 par cure; de nombreuses familles, tout comme beaucoup de cliniques, n´y ont pas accès.
Il a été rapporté que notre pays vise à réduire de moitié le nombre de cas de malaria d´ici à l´an 2010. Ceci est un but louable, mais qui risque de ne pas être atteint, à moins que ne soit trouvé un moyen bon marché et efficace de traiter la malaria.
II. L´approche d´anamed
"anamed" est l´abréviation d´"Action pour la Médecine Naturelle", un réseau international humanitaire d´agents de développement, médecins, infirmiers et guérisseurs qui travaillent pour l´échange de connaissances en matière de médecine et d´expérience sous les Tropiques.
anamed définit la “Médecine Naturelle” comme la combinaison des bénéfices de la médecine moderne (p.ex. l´hygiène, des posologies précises) et des bénéfices de la médecine traditionnelle faisant appel aux plantes (p. ex. utilisation de plantes médicinales). Dans ses séminaires, anamed recommande plusieurs plantes dont l´efficacité a été prouvée dans le traitement de la malaria. Celles-ci incluent la papaye (Carica papaya), le café senna (Cassia occidentalis) et le nîme (Azadirachta indica).
La plante représentant aujourd´hui l´espoir du monde dans le traitement de la malaria est "Artemisia annua". anamed a conduit de la recherche agricole avec un hybride spécifique d´Artemisia annua qui a été développé pour être cultivé sous les Tropiques dans 200 champs dans plus de 40 pays. De plus, anamed a été la première organisation au monde à publier les résultats cliniques de patients atteints de la malaria et traités au thé d´Artemisia annua. Nous appelons cet hybride "Artemisia annua anamed".
Cette plante contient une proportion élevée de plusieurs constituants efficaces dans le traitement de la malaria. Elle peut être cultivée sous la plupart des climats tropicaux et il a été démontré que le thé, préparé à partir des feuilles, est tout aussi efficace dans le traitement de la malaria que l´artemisinine extraite de la plante.
III. C´est pourquoi anamed propose...
1. que chaque hôpital, centre de santé et clinique du pays plante un jardin dans lequel sera cultivée Artemisia annua, et que le pharmacien cueille les feuilles, les fasse sécher, puis les mette en paquets qui seront placés à la disposition des infirmiers afin qu´ils puissent administrer ce médicament sous forme de thé. Ainsi, chaque unité deviendrait presque autonome en matière de finances dans le traitement de la malaria. Bien sûr, il existera toujours des patients dans le cas desquels devront être utilisés des médicaments chimiques;
2. que les guérisseurs traditionnels se décident également pour la culture d´Artemisia annua, et que, de manière similaire, ils en utilisent les feuilles pour traiter la maladie;
3. que soit également procédé à la culture d´autres plantes utilisées dans la lutte contre la malaria. Elles peuvent être trouvées dans presque chaque région et, au fil des siècles, ont été utilisées avec un certain succès pour traiter la malaria. Elles devraient être identifiées dans l´Herbarium National ou à l´université, et leurs propriétés à lutter contre la malaria étudiées en profondeur.
IV. Comment ces propositions soumises par anamed peuvent être mises à exécution:
1. par une déclaration publique du gouvernement à s´engager dans cette démarche;
2. par la conduite de séminaires de formation consacrés à la culture d´Artemisia annua anamed, la préparation du thé et le traitement de patients; ces séminaires s´adresseraient aux directeurs d´hôpitaux, médecins, infirmiers, pharmaciens et médecins naturopathes utilisant la médecine traditionnelle;
3. en insistant que les médecins naturopathes traditionnels s´accordent sur un “Code de Conduite” éthique formel et que les agents de la santé de la médecine formelle acceptent l´utilisation scientifique d´un médicament directement issu de constituants de plantes médicinales;
4. en s´assurant le support d´institutions de recherche médicale.
V. Autres bénéfices
1. "Petit par la taille, grand par la qualité". Chaque unité de santé développera un degré d´indépendance dans le traitement de la malaria. Ainsi pourront être créés, dans chaque unité, des emplois intéressants et importants; chaque unité développera des traitements adaptés à un type de malaria particulier trouvé dans la région, et le coût du traitement de la malaria pourra être réduit de manière importante.
2. A une unité bien conduite pourra être garantie la livraison constante de médicaments anti-malaria à base de plantes médicinales. Pas de problèmes liés à l´échange monétaire ou aux douanes; les réserves ne manqueront pas non plus dans le pays.
3. Les personnes privées et les familles apprendront à temps, par elles-mêmes, tout sur le traitement et seront aptes à se traiter personnellement. En même temps, ceci permettra à la population de développer plus d´aptitudes et d´assumer plus de responsabilité vis-à-vis de leur propre santé, et de réduire la pression existant sur les unités de santé, qui elles, pourront mieux concentrer leurs efforts sur le traitement des cas encore plus graves.
4. Une part de la méfiance qui existe entre le secteur formel de la médecine et les guérisseurs traditionnels pourra disparaître au fur et à mesure que seront, dans n´importe quelle région donnée, partagées et discutées connaissances et expérience.
VI. Pour plus d´informations
Ecrivez à: Dr Hans-Martin Hirt ou Dr Keith Lindsey, anamed, Schafweide 77, 71364 Winnenden, Allemagne.
Email anamedhmh@yahoo.de.
Février 2008
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