Attentat à Tunis : rassemblement silencieux près du musée du Bardo
Par Victor Fortunato, Aurélie Rossignol et Julie Cloris

Dix-huit touristes étrangers, dont deux Français et deux Tunisiens, ont été tués dans une attaque terroriste perpétrée mercredi au Musée du Bardo, à Tunis. Cet attentat suscite de vives condamnations de la part de la communauté internationale. De nombreux dirigeants de pays qui comptent, ou non, des ressortissants parmi les victimes affirment leur soutien «au pays du printemps arabe».

Il s'agit de la première attaque à toucher des étrangers en Tunisie depuis la révolution de 2011. En fin de soirée, le président François Hollande a annoncé dans un communiqué que deux Français avaient été tués et que «sept Français sont blessés, dont un reste dans un état grave».

L'attaque, qui a duré environ quatre heures, n'a pas été encore revendiquée. Deux assaillants ont été abattus et une opération des forces de sécurité était en cours pour rechercher d'éventuels complices. Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a promis de «combattre sans pitié» le terrorisme. «Je veux que le peuple tunisien comprenne que nous sommes en guerre contre le terrorisme (...). Je veux que le peuple tunisien se rassure (...) ces traîtres seront anéantis», a également lancé le président, dans une allocution télévisée mercredi soir.

Une journée nationale de solidarité.Le président de l'assemblée nationale tunisienne appelle à une journée nationale de solidarité et de lutte contre le terrorisme. Une marche populaire rassemblant les partis politiques, les syndicats et la société civile tunisienne. De son côté, le secrétaire général du puissant syndicat des travailleurs UGTT, appelle le gouvernement à changer de stratégie face au terrorisme et à déclarer une guerre totale pour éradiquer la terreur du pays
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19 Mars 2015

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