Pour une Nouvelle Renaissance européenne
Par EuropaNova
Ouverture de la Conférence Europa
Remarques introductives
Cédric Denis-Rémis(EYL2013),
Directeur adjoint de Mines ParisTech - PSL Research University, directeur de l'IHEIE et vice-président d'EuropaNova
L’école des Mines est profondément européenne. C’est l’endroit idéal
pour débattre de l’Europe. Vision des Mines qui porte vers l’avenir. Le
XXe siècle a été un siècle de grands états, et de la constitution de
grands ensemble au XXIe siècle. D’où l’importance de contrepoids et
on a aussi vu l’apparition de très grandes entreprises. Les
troisième superpuissances qui vont émerger sont, selon nous, les
universités. Paris Sciences et Lettres Quartier latin est au rang de
celles-ci. La superpuissance de demain seront ces universités. Dès
Bologne très européennes. Il y a toujours eu une volonté de s’enrichir par les autres.
Nationalités qui vont au delà de l’Europe. Etudiants qui voyagent
partout. Place au débat. Nous n’avons pas eu de président de la
république depuis Sadi Carnot. Le président viendra ici à Paris-Tech pour parler d’Europe.
Denis Simonneau, président d'EuropaNova
Bonjour à tous les artisans de la renaissance européenne.
Remerciements. Avec Jean Claude Juncker, l’Europe fait face à une polycrise.
Brexit, réfugiés, crise des dettes souveraines. Nous sommes pas
désemparés. Nous souhaitons nous emparer au contraire de ces problématiques. Sont présents Europa
tech, l’Europe au quotidien. Droit des affaires européennes et
mouvement du 9 mai. Cet appel du 9 mai est arrivé au bon moment. Merci
d’être venus nombreux.
Une feuille de route pour une Nouvelle Renaissance européenne
Guillaume Klossa, fondateur d'EuropaNova, initiateur de la feuille de route
Il y a beaucoup de jeunes dans la salle. Je tiens à les en remercier.
On dit que l’Europe n’intéresse pas. C’est faux. On a fait l’Europe
pour les générations à venir. Erasmus a été pour nous une découverte
pour étudier, aimer, vivre librement. Nous ne voulons pas que ce
privilège soit une parenthèse dans l’histoire. C’est pour nos enfants
que nous nous battons. Le privilège que nous avons connu, nous voulons
le transmettre à nos enfants et aux enfants de nos enfants. L’Europe,
c’est un demi-milliard de personnes. Privilège du siècle qui vient...
Partout les démocraties sont questionnées. Nous devons réinventer
l’Europe et nos systèmes représentatifs.
On a cessé d’inventer des
droits et des libertés nouvelles pour tous, or, il faut le faire. Je
vous y invite. Nous avons ressenti un vide politique sidéral, le 9 mai
dernier. Voyant la date du Brexit approcher, j’avais senti venir le Brexit et la
crise identitaire profonde qui l’accompagnait, l’Europe étant toujours
un bouc-émissaire commode depuis longtemps, en Angleterre. Cette feuille
de route pour relancer l’Europe, est un projet fondamental. Venant de
partout. Même les suisses pensent que l’union est un bien extrêmement
utile. Plusieurs convictions ; Une Union européenne est indispensable ;
Grande puissance politique, économique culturelle, sociale,
environnementale, énergétique qui agisse en complémentarité avec les
nations pour faire face aux défis transnationaux. Il ne peut pas y
avoir une Europe pour ceux de l’ouest et de l’est, ou du nord et du
sud. L’Europe doit servir tous les européens ou, demain, elle est
morte.
Si l’Europe doit se doter d’une véritable capacité de décision,
elle doit aussi faire le bilan des peurs et des remises en cause de ses
fondements. Notre existence serait remise en cause. Six orientations
stratégiques ; démocratie, citoyenneté, sécurité-défense-protection
civile, approche migratoire. (Analyse communes et vision commune pour
agir) La réaction, les citoyens ne la comprennent pas. Enfin,
économique et sociale sur les technologies-clefs qui vont changer la
réalité professionnelle de beaucoup. Cinq : une Zone euro qui marche et
six la part prépondérante à faire à jeunesse. Les nouvelles générations
doivent être au cœur des nouvelles orientations. Nous rencontrons les
gouvernements européens. Le livre blanc du 3 octobre est essentiel. Les orientations
prises le 14 octobre, encourageantes. Cette feuille de route devra devenir une réalité
politique en mars prochain. Les seuls qui puissent changer la donne,
c’est vous, c’est nous. Ne pas attendre. Jamais les différences entre
les leaders politiques et les journalistes, les citoyens n’ont été si
faibles. Il faut prendre ses responsabilités pour que l’Europe devienne
la première puissance transnationale du monde économique et culturel.
Aurélie Motta-Rivey
29
mai 2005 : nous pleurions la défaite du référendum européen sur la
constitution. Pour le Brexit et, avant hier, devant l’échec du débat
sur
la primaire en France, nous constatons que nous perdons des batailles
de communication essentielles. C’est l’histoire d’une institution
bouc-émissaire parfait, mal comprise, et qui est victime de caricatures
médiatiques, comme cette fiction du plombier polonais. Tentative de
repli identitaire forte. Il y a les Eurosceptiques ou les
euroexigeants. Un Sondage
pour voir l’état de l’opinion européenne et française. Tilder et IFOP
: un majorité des français, 55% ont conscience que la France a un
devoir
vis-à-vis de l’Europe. Un français sur cinq est favorable à l’Europe.
Mais l’institution est rejetée. Information, technicité, communication
négative. Il ne faudrait jamais le faire. Miser sur l’émotion
positive. Sortir de la technocratie pour faire vibrer la fibre
européenne qui est en nous. La « marque » Europe ne demande qu’à être
incarnée. C'est un appel criant pour les politiques à prendre leurs
responsabilités. Or, il y a un
bénéfice d’image de parler d’Europe. Devoir particulier en Europe.
L’Europe ne peut rien, ou presque, seule. Le Désir d’Europe existe. Il
est indispensable de se recentrer sur la Sécurité et
le pouvoir d’achat. L’Union peut peser face à la concurrence
internationale. Elle apparaît comme une solution qui protège des
difficultés internationales insolubles. « All you need is love » puis «
I want my money back » et « i want my power back ». Face à
l’affirmation de certains bénéfices, il faut construire d’urgence une
Europe politique. On peut être optimiste face a cette salle remplie de
jeunes. Le Frexit ce n’est pas pour maintenant !
Première table ronde
Le citoyen au cœur de l'Europe : réalité ou illusion ?
Deuxième table ronde
Remettre la jeunesse au cœur de l'Europe
Troisième table ronde
Sécurité, défense, protection civile des citoyens européens
Quatrième table ronde
Enfin une réponse d'envergure au défi des migrants et des réfugiés
Cinquième table ronde
Quelle stratégie d'nvestissement et d'innovation pour relancer l'emploi partout en Europe?
Sixième table ronde
Parachever l'Eurozone pour réduire les inégalités ?
Clôture de la Conférence Europa
Discours de François Hollande, Président de la République française
NDLR : Les textes qui
sont ici reproduits sont des retranscriptions qui ne sont pas nécessairement
conformes à la lettre précise des interventions originales, mais nous
nous sommes efforcé d'être le plus fidèle, dans la
mesure du possible, à l'esprit de ce qui a été exprimé lors de ces
tables rondes.
15 Octobre 2016
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